Rendre Salubre la ville de Dosso : Même si déguerpir des kiosques s’avère nécessaire pour satisfaire l’intérêt général
Le citoyen lambda Nigérien perçoit que la Mairie est une institution étatique ayant pour mission de balayer la ville et même si à la devanture de leurs maisons s’entassent expressément et de façon désordonnée les immondices, rares sont ceux qui œuvrent à faciliter la tache aux agents de Salubrité. C’est surtout ce qui donne du fil à retordre à nos services d’hygiène et d’assainissement car cette vision parait obscure et même utopique quand on croit que les élus municipaux sont des simples balayeurs des cité. Où sont passées nos habitudes de rendre propre nos logements, nos lieux de travail et l’espace qui relève de notre domaine ? Soudain, tout le monde compte sur la Mairie pour assurer cette tache laissant imaginer les faibles d’esprits que nos communes ne travaillent pas. Cependant, pour toutes les activités de salubrité par la Mairie, certains détracteurs ne manquent pas d’entretenir une négativité méchante de sorte à éveiller des soulèvements populaires. Cela traduit quelque part l’indifférence avec laquelle certaines personnes se plaisent à créer des dépotoirs d’ordures au mauvais endroit dans le seul but de donner du travail à la Mairie, cas de la ville de Dosso où les poubelles placées par la Mairie sont des fois ignorées par des personnes qui entassent les ordures par terre. Qu’est-ce que cela peut-il couter à un chef de quartier de veiller à ce que les ordures soient mises dans les poubelles ? Par ailleurs, notons que dans nos villages les communautés assurent eux même l’assainissement dés lors qu’elles sont sensibilisées par des organisations non gouvernementales. Si les communautés villageoises s’organisent à instaurer des règles de sanctions et d’amende contre celle ou celui qui laisse sa concession impropre, est-ce à comprendre qu’en ville les gens vivent sans lois ? Néanmoins, à Dosso la question d’insalubrité a toujours été une préoccupation des autorités communales initiant des vastes opérations Ville propre pendant lesquelles des jeunes et femmes regroupés en structures sillonnent grands artères, rond points et les plus fins coins de la ville . En effet, toutes ces actions de salubrité urbaine sont accompagnées et suivies de prés par le service technique de l’assainissement en présence du Maire Idrissa Issoufou cherchant toujours à identifier la vraie cause de l’insalubrité dans la localité. Le plus souvent, nos concitoyens contribuent à l’échec des missions de l’Etat en priorisant leurs intérêts égoïstes, ou en ignorant le bien être social de toute une communauté qu’il faille sacrifier au profit de leur ego. Que dire de la réaction des propriétaires des kiosques se trouvant sur la voie pavée allant de la Nigelec à la Morgue de l’hôpital de Dosso ? Ces boutiques en réalité cachent des caniveaux qui sont restés intraitables car nul ne peut y avoir accès et d’ailleurs ce lieu est devenu une véritable douche publique sans que cela ne gêne ces commerçants. Une odeur nauséabonde se dégage des caniveaux que le voisinage a réussi à boucher jusqu’à l’extrême et lesdits kiosques leur servent de cachette. A ce niveau aussi il faut dire que les eaux de ruissellement ne trouvent pas leur passage à travers les caniveaux mais frayent un chemin vers les habitations d’à coté. C’est cette raison qui a poussé la Mairie de Dosso, vu les dommages que cela peut entrainer dans les parages, à déguerpir ces kiosques pour curer les caniveaux et nettoyer le lieu au bonheur de tout le quartier. Le déguerpissement n’est pas un acte souhaité par le Maire Idrissa Issoufou mais comme ce cas ci s’impose au respect pour le bien être de la population, il faut surtout déplorer nos mentalités à contester les bonnes actions des autres qui viennent contrer notre insouciance devant la volonté générale. Parce que ce déguerpissement des kiosques faisant dos à l’immeuble Elhaj Kindo doit être perçu comme bénéfique et que n’importe quel Maire l’aurait fait pour mettre sa population à l’abri des moustiques et d’autres parasites vivant dans les caniveaux. D’ailleurs ce passage se trouve exigu du fait de la présence des Kiosques contraignant les automobilistes et les motocyclistes à ne pas emprunter cette voie pour aller au marché d’épicerie et de boucherie de la ville communément appelé ‘’ Habou Tadjo’’ Un marché de telle ampleur n’a-t-il pas besoin d’espace pour sécuriser les locataires et leurs marchandises en cas d’incendie ? D’autre part, il suffisait tout simplement d’entretenir les lieux pour éviter un déguerpissement. En tout cas, nombreux sont-ils, ceux qui parlent du bien fondé de ce déguerpissement qui ne doit pas prendre une tournure politique comme certains sont capables de le concevoir. Si nous attendons de nos élus un travail remarquable sur ce plan, nous devons nous permettre de les comprendre, les assister et même tolérer certains de leurs actes car tout le monde doit amener sa pierre à l’édifice. N’est-ce pas une fierté communale de voir notre ville s’affirmer de par sa propreté ? Sur un autre plan, le rond point justice de Dosso semble exigu et très étroit à considérer la circulation souvent embouteillée. A ce niveau il se trouve toujours un blocage maintenant des conducteurs immobiles pendant plusieurs minutes même quand le feu est au vert. Ce qu’il faut faire c’est d’élargir la voie du coté droit en direction de la chambre de commerce. Les kiosques qui sont collés au mur de ce service de l’Etat doivent être déguerpis pour prolonger cette voie. Notons que Dosso est également un chef lieu de région d’où la forme des grandes villes doit nous inspirer. Or dans toutes les grandes villes, on se rend compte que les voies de sortie sont doubles et larges.
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