POLITIQUE
Celebration du 20eme anniversaire de la création du PS IMANI: Quand un maillon fort des partis non affiliés s'affirme !
Ce samedi 6 juin 2020, la formation politique PS IMANI a soufflé sur sa vingtième bougie depuis sa création. La célébration de cet anniversaire, placé sous le thème ‘’ 20 ans l’âge de la maturité, a vu la forte mobilisation des militantes, militants et sympathisants au siège dudit parti au quartier Boukoki. Aussi, il faut noter la présence des responsables ou représentants des formations politiques amies qui sont membres des partis non affiliés. C’était une ambiance de beau jour à l’issue de laquelle les militants du PS IMANI ont décerné un témoignage de satisfaction à leur leader, Monsieur SAGBO Adolphe le Secrétaire Général du parti. Aujourd’hui le parti a 20 ans et il doit faire preuve de maturité en recensant tous les problèmes qui freinent le développement socio-économique et politique du Niger, mais aussi et surtout il doit trouver des solutions à proposer, a déclaré Monsieur Omar Sidikou, le secrétaire Général du bureau exécutif fédéral de la région de Niamey. A cette même occasion, il a réitéré toutes ses félicitations à l’endroit des militants issus des cinq sections de la fédération de Niamey pour la grande mobilisation faite dans le sens de contribuer à la réussite de cette célébration. Au paravent, une Fatiha a été observée à la mémoire de l’illustre disparu, Monsieur Habib ASMAN, de son vivant membre du comité exécutif national et du bureau exécutif fédéral de la région de Niamey. Aussi, il faut noter que cette activité du PS IMANI intervient dans un contexte de lutte contre la pandémie du corona virus. C’est pourquoi Omar Sidikou, le Secrétaire Général du bureau exécutif fédéral PS IMANI de Niamey, a exprimé toute leur compassion à toutes les personnes qui ont été affectées par le cgovid-19. C’est le lieu pour lui de rendre un hommage au Gouvernement Nigérien qui a édicté des mesures de prévention et de protection contre cette pandémie. Avant de terminer son discours, le Secrétaire Général du BEF IMANI de Niamey a exhorté les militantes et les militants à se mobiliser davantage autour des idéaux du parti afin de permettre aux cinq sections de Niamey de se doter des conseillers élus et des représentants à l’Assemblée Nationale. C’est alors que le témoignage de satisfaction a été publiquement décerné au Secrétaire Général du comité exécutif national Monsieur SAGBO Adolphe qui, selon les militants, a conduit les missions du parti avec brio. Dans l’allocution qu’il a prononcée, M. SAGBO Adolphe a rappelé que le parti PS IMANI a été créé avec un manifeste qui définit les raisons d'être. Il précise et proclame l’analyse de la situation nationale et internationale, les principes, les objectifs et les grandes orientations du parti, a-t-il indiqué. Après avoir fait le tour , depuis la mise en place de l’ordre international par les puissance occidentales après la seconde guerre mondiale jusqu’à l’organisation de la conférence nationale souveraine au Niger et le processus de la démocratisation, SAGBO Adolphe a souligné des manquements au niveau des textes fondamentaux de la république, une absence d’éthique et de probité morale chez la classe politique Nigérienne de la 3ème à la 7ème république, le retour en force et la tendance à l’institutionnalisation des maux dénoncés lors de la conférence nationale souveraine( l’ethnocentrisme, le régionalisme, la favoritisme, le népotisme, le détournement, la corruption, le culte du gain facile, etc.). Il ajoute aussi que les débats politiques se limitent à la lutte pour l’occupation de poste de responsabilité « juteux » pendant que les programmes des partis politiques sont rangés aux oubliettes. Cependant, le leader du PS IMANI de conclure que la dégradation continue de la situation économique et sociale sans lendemains meilleurs et l’apparition des velléités de remise en cause des acquis démocratiques expliquent l’état actuel de découragement et de désorientation de plusieurs partisans des valeurs de gauche , et ce malgré les avancées incontestables des libertés démocratiques. Sur les plans sécuritaire et sanitaire, le SG SAGBO Adolphe a encouragé les efforts des forces de défenses et de sécurité dans leur noble mission de défendre le peuple ; il félicite et encourage les médecins, les infirmiers et les chauffeurs d’Ambulance pour leur bravoure et professionnalisme ayant permis de réduire la propagation du covid-19. Enfin, il invite toutes les militantes et militants du parti à prendre les dispositions nécessaires pour qu’aux prochaines élections le PS IMANI puisse obtenir un résultat honorable. Et cela ne sera possible que si ces élections se déroulent dans la transparence et l’honnêteté, renchérit-il avant de noter que le caractère consensuel des élections conduit à la paix dans un pays. Par ailleurs, il faut noter que la parole a été donnée aux différents responsables ou représentants des partis non affiliés, certains pour féliciter et encourager le PS IMANI et d’autres pour redéfinir le cadre de lutte commune.
Les artistes locaux ont également contribué à la réussite de la cérémonie.
ISSA MOUSSA
Le Niger, l’Union Africaine et la FAO s’investissent à protéger les systèmes alimentaires pendant le COVID-19
Le Secrétaire Général du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage du Niger M. Diamoitou Boukari, représentant le Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, M. Albadé Abouba et le Représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) au Niger M. Attaher Maiga ont participé le 16 avril dernier à la conférence virtuelle des ministres de l’Agriculture des pays membres de l’Union Africaine (UA) sur l’impact du COVID-19 sur la sécurité alimentaire et la nutrition en Afrique. Parmi les partenaires à cette conférence, l’on note la présence de M. Ibrahim Mayaki, Directeur Général de l’Agence de développement de l’Union africaine-NEPAD, de M. Janusz Wojciechowski, Commissaire à l’agriculture et au développement rural de l’Union européenne et des représentants de la Banque africaine de développement, de la Banque mondiale, du FIDA et du PAM.
Organisée conjointement par la Commission de l’Union Africaine et la FAO, cette rencontre à laquelle ont pris part 45 ministres africains de l’agriculture avait pour objectif d’établir un dialogue de haut niveau avec les pays dans la perspective de définir des mesures permettant de limiter le plus possible les effets négatifs de la pandémie sur les systèmes alimentaires à l’échelle du continent. Dans leurs mots introductifs, Mme Angela Thoko Didiza Ministre de l’agriculture, de la réforme agraire et du développement rural de l’Afrique du Sud, en sa qualité de Présidente du Comité technique spécialisé (CTS) de l’Union africaine sur l’agriculture, le développement rural, l’eau et l’environnement, et M. Qu Dongyu Directeur Général de la FAO, ont souligné la nécessité de garantir la sécurité alimentaire, la nutrition et la poursuite des activités agricoles, notamment la production, la commercialisation, la récolte, l’entreposage et les chaînes de valeur, pendant les interventions liées à la pandémie de covid-19.
La réunion ministérielle a été sanctionnée par une Déclaration comportant 14 engagements visant à maintenir et renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique dans le contexte de la pandémie du COVID-19. Les ministres ont recommandé de veiller à ce que les plus vulnérables bénéficient de filets de sécurité alimentaires et d’intrants agricoles, de venir en aide aux agriculteurs pour éviter un bouleversement du cycle de production alimentaire, de soutenir et renforcer les structures, les initiatives et les programmes existants au lieu d’en créer de nouveaux, afin d’améliorer l’exécution et l’harmonisation des interventions. Ils ont demandé d’appuyer la mise en œuvre du cadre de transformation de l’agriculture en Afrique, de laisser les frontières ouvertes afin de faciliter le commerce de denrées alimentaires et d’intrants agricoles, de veiller à ce que les politiques commerciales et fiscales favorisent le maintien des chaînes de valeur sur lesquelles repose l’approvisionnement alimentaire, de faciliter la collaboration aux niveaux continental et sous-régional en Afrique. En plus, ils ont exhorté la communauté internationale à renforcer sa coopération avec l’Afrique, tant dans la lutte contre le covid-19 que dans la garantie de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Aussi, ils ont réitéré leur vœu de voir se poursuivre la production à l’échelon local et la mise en place des infrastructures et installations de stockage après récolte ainsi que la prise en compte de l’intervention en faveur de la sécurité alimentaire comme une urgence et encourager la communauté internationale à faire de même. Les ministres ont également poursuivi leurs recommandations en demandant de faire en sorte que l’appui aux activités agricoles corresponde aux calendriers des récoltes nationaux et d’assurer la collecte et la diffusion des données pour que les gouvernements prennent la mesure de l’incidence réelle de la pandémie sur la sécurité alimentaire.
A l’issue de cette conférence, le Secrétaire Général du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage et le Représentant de la FAO au Niger ont apprécié positivement l’organisation d’une telle réunion qui a envisagé la création d’une équipe spéciale chargée d’harmoniser et de faciliter le suivi de l’application des différentes conclusions sous la coprésidence de l’UA et de la FAO. Cette équipe spéciale a d’ailleurs été mise place et ses membres se sont retrouvés le 5 mai 2020 pour une première séance de travail.
Pour M. Diamoitou Boukari, Secrétaire Général du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage « cette conférence nous a permis de faire un état des lieux des actions de protection des systèmes alimentaires dans nos pays pendant cette pandémie du COVID-19 et d’harmoniser nos points de vue pour renforcer nos stratégies. Le système alimentaire ne sera pas désorganisé dans notre pays et tout sera mis en œuvre pour garantir aux populations les produits alimentaires, les intrants et équipements dont elles ont besoin pour produire. Par ailleurs, je me réjouis que la question du criquet pèlerin qui constitue une menace préoccupante supplémentaire ait été reflétée dans le texte final de la Déclaration ».
Quant à M. Attaher Maiga, Représentant de la FAO au Niger, il a affirmé que « cette conférence est certes intervenue à un moment très critique mais elle a abouti à des engagements politiques forts dont la mise en œuvre empêchera que la pandémie du coronavirus crée une nouvelle crise alimentaire au niveau des pays africains. C’est pourquoi, la FAO au sein de l’Équipe des Nations Unies et leurs partenaires vont poursuivre leurs appuis au Niger dans toutes les initiatives tendant à booster la production agrosylvopastorale et halieutique, à construire la résilience des ménages vulnérables, et minimiser les interruptions des chaines d’approvisionnement alimentaire. Nous devons tout faire pour que la crise de santé publique ne déclenche une crise alimentaire et coordonner nos efforts pour parvenir à la faim zéro au Niger dans le cadre de la décennie d’actions pour atteindre les Objectifs de Développement Durables (ODD) »
A noter que le Niger, dans sa lutte contre la propagation du coronavirus, a pris plusieurs mesures susceptibles de permettre le fonctionnement régulier des systèmes alimentaires. Il s’agit de la circulation des produits malgré la fermeture des frontières, le maintien de l’ouverture et de l’approvisionnement des marchés, la vente des vivres à prix modéré, la distribution gratuite des vivres aux personnes vulnérables, etc.
Toute la documentation de la Conférence ministérielle est accessible à : http://www.fao.org/about/meetings/fao-au-ministerial-meeting/en/
Moumouni Agali, chargé de communication de la FAO au Niger
Présidence de la CDS RAHAMA : La patience de Maitre Boubacar Madougou a payé !