NIGER TIMES INFO

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Celebration du 20eme anniversaire de la création du PS IMANI: Quand un maillon fort des partis non affiliés s'affirme !

Ce samedi 6 juin 2020, la formation politique PS IMANI a soufflé sur sa vingtième bougie depuis sa création. La célébration de cet anniversaire, placé sous le thème ‘’ 20 ans l’âge de la maturité, a vu la forte mobilisation des militantes, militants et sympathisants au siège dudit parti au quartier Boukoki. Aussi, il faut noter la présence des responsables ou représentants des formations politiques amies qui sont membres des partis non affiliés. C’était une ambiance de beau jour à l’issue de laquelle les militants du PS IMANI ont décerné un témoignage de satisfaction à leur leader, Monsieur SAGBO Adolphe le Secrétaire Général du parti. Aujourd’hui le parti a 20 ans et il doit faire preuve de maturité en recensant tous les problèmes qui freinent le développement socio-économique et politique du Niger, mais aussi et surtout il doit trouver des solutions à proposer, a déclaré Monsieur Omar Sidikou, le secrétaire Général du bureau exécutif fédéral de la région de Niamey. A cette même occasion, il a réitéré toutes ses félicitations à l’endroit des militants issus des cinq sections de la fédération de Niamey pour la grande mobilisation faite dans le sens de contribuer à la réussite de cette célébration. Au paravent, une Fatiha a été observée à la mémoire de l’illustre disparu, Monsieur Habib ASMAN, de son vivant membre du comité exécutif national et du bureau exécutif fédéral de la région de Niamey. Aussi, il faut noter que cette activité du PS IMANI intervient dans un contexte de lutte contre la pandémie du corona virus. C’est pourquoi Omar Sidikou, le Secrétaire Général du bureau exécutif fédéral PS IMANI de Niamey, a exprimé toute leur compassion à toutes les personnes qui ont été affectées par le cgovid-19. C’est le lieu pour lui de rendre un hommage au Gouvernement Nigérien qui a édicté des mesures de prévention et de protection contre cette pandémie. Avant de terminer son discours, le Secrétaire Général du BEF IMANI de Niamey a exhorté les militantes et les militants à se mobiliser davantage autour des idéaux du parti afin de permettre aux cinq sections de Niamey de se doter des conseillers élus et des représentants à l’Assemblée Nationale. C’est alors que le témoignage de satisfaction a été publiquement décerné au Secrétaire Général du comité exécutif national Monsieur SAGBO Adolphe qui, selon les militants, a conduit les missions du parti avec brio. Dans l’allocution qu’il a prononcée, M. SAGBO Adolphe a rappelé que le parti PS IMANI a été créé avec un manifeste qui définit les raisons d'être. Il précise et proclame l’analyse de la situation nationale et internationale, les principes, les objectifs et les grandes orientations du parti, a-t-il indiqué. Après avoir fait le tour , depuis la mise en place de l’ordre international par les puissance occidentales après la seconde guerre mondiale jusqu’à l’organisation de la conférence nationale souveraine au Niger et le processus de la démocratisation, SAGBO Adolphe a souligné des manquements au niveau des textes fondamentaux de la république, une absence d’éthique et de probité morale chez la classe politique Nigérienne de la 3ème à la 7ème république, le retour en force et la tendance à l’institutionnalisation des maux dénoncés lors de la conférence nationale souveraine( l’ethnocentrisme, le régionalisme, la favoritisme, le népotisme, le détournement, la corruption, le culte du gain facile, etc.). Il ajoute aussi que les débats politiques se limitent à la lutte pour l’occupation de poste de responsabilité « juteux » pendant que les programmes des partis politiques sont rangés aux oubliettes. Cependant, le leader du PS IMANI de conclure que la dégradation continue de la situation économique et sociale sans lendemains meilleurs et l’apparition des velléités de remise en cause des acquis démocratiques expliquent l’état actuel de découragement et de désorientation de plusieurs partisans des valeurs de gauche , et ce malgré les avancées incontestables des libertés démocratiques. Sur les plans sécuritaire et sanitaire, le SG SAGBO Adolphe a encouragé les efforts des forces de défenses et de sécurité dans leur noble mission de défendre le peuple ; il félicite et encourage les médecins, les infirmiers et les chauffeurs d’Ambulance pour leur bravoure et professionnalisme ayant permis de réduire la propagation du covid-19. Enfin, il invite toutes les militantes et militants du parti à prendre les dispositions nécessaires pour qu’aux prochaines élections le PS IMANI puisse obtenir un résultat honorable.  Et cela ne sera possible que si ces élections se déroulent dans la transparence et l’honnêteté, renchérit-il avant de noter que le caractère consensuel des élections conduit à la paix dans un pays. Par ailleurs, il faut noter que la parole a été donnée aux différents responsables ou représentants des partis non affiliés, certains pour féliciter et encourager le PS IMANI et d’autres pour redéfinir le cadre de lutte commune.

Les artistes locaux ont également contribué à la réussite de la cérémonie.

   ISSA MOUSSA

 

Lors du passage de l'hymne du parti

Lors du passage de l'hymne du parti

Une vue des participants

Une vue des participants


07/06/2020
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Département de Boboye: Quand la population et les Autorités s'unissent pour contrer la pandémie du Covid19

 

Depuis l’apparition de la pandémie du COVID -19 où le gouvernement Nigérien a pris un certain nombre de mesures , le Préfet du département de Boboye, Illa Ousmane a pris l’initiative de réunir tous les maires des huit communes du département, les différents chefs des services départementaux, les représentants des projets et programmes et l’ensemble des force de défense et de sécurité pour les informer de la présente situation.

Il est vrai que ces rencontres ont eu lieu séparément dans le respect strict de l’une des mesures, celle qui interdit tout rassemblement de plus de cinquante personnes.

Ces rencontres qui ont continué durant toute la période d’alertes ont été appropriées par les Maires qui, à leur tour, ont mis en place des comités communaux de ripostes contre la pandémie.

Au niveau départemental, chaque mercredi une réunion du comité de riposte est tenue sous la présidence du Préfet Illa Ousmane.

Tout d’abord, l’hôpital du district sanitaire de Birni N’Gaouré a été sécurisé avec la mise en place de toutes les dispositions nécessaires, y compris un poste de la gendarmerie qui a été placé pour la circonstance, a-t-il rappelé en affirmant que toutes les mosquées ont été fermées.

Ensuite, Pendant que des messages de sensibilisation passaient sur les radios communautaires les autorités ont demandé à la population de limiter leur déplacement.

Ainsi, des rencontres avec les chefs coutumiers et religieux ont contribué au bon respect des mesures édictées par le Gouvernement dans le cadre de la prévention contre le Covid 19.

La réunion hebdomadaire du comité départemental de riposte permet de faire le point des actions concrètes menées au cours de la semaine écoulée, c’est à dire les dons réceptionnés, comment les distribuer dans les services et aussi faire des recommandations, a expliqué le président du comité départemental Illa Ousmane.

Par conséquent, Il salue les efforts de l’état dans la gestion de la pandémie, particulièrement au Boboye où le district sanitaire se déploie tant bien que mal pour sensibiliser la population.

Puisque les Maires du département de Boboye mènent aussi les mêmes actions de sensibilisation et de protection de leurs populations respectives, Nous avons approché le Maire de la commune rurale de Kankandi qui nous a largement édifiés sur les réunions du comité communal de gestion.

Juste après la première réunion avec le Prefet de Boboye, le Maire de la commune rurale de Kankandi s’est concerté avec le chef religieux de la commune. C’est ensemble qu’ils ont fait appel tous les imams sans exception et c’est cela qui a facilité la fermeture des mosquées sans le moindre souci.

Ensuite, c’est le tour des chefs des villages d’être appelés et briefés par rapport aux mesures prises par le Gouvernement et leur application.

En plus, le Maire de la commune rurale de Kankandi a dû effectuer des missions dans les villages de la commune pour constater le respect de ces mesures.

La population a véritablement collaboré pour le respect total de ces mesures, a-t-il soutenu.

Et comme, il fallait aussi prévoir des moyens matériels avant l’appui de l’Etat, le Maire a fait appel à la diaspora de sa commune qui a aussitôt répondu favorablement.

Quant à la commune, elle a confectionné quatre cent bavettes au profit de la population, a-t-il conclu.

Après le témoignage du Maire de la commune rurale de Kankandi, nous nous sommes adressés au Médecin chef du district Sanitaire de Boboye, Docteur Farouk Manzo.

Celui-ci déclare que depuis Mars et un peu avant même l’enregistrement du premier cas au Niger, le district Sanitaire de Boboye s’est préparé pour partager les informations nécessaires et surtout la définition de la pandémie avec les autorités locales, les responsables des 24 CSI et des cinquante cases de santé.

Hormis ce partage d’informations avec eux, nous sommes allés contrôler la recherche des cas aux niveaux des formations sanitaires et sous l’égide du préfet est convoquée la première réunion du comité départemental de gestion des épidémies, a dit Farouk Manzo.

L’on peut se réjouir du comportement positif de la population qui a bien perçu les messages des leaders d’opinion à travers des interviews sur les radios communautaires.

Le Médecin Chef du district Sanitaire de Boboye n’a pas manqué de féliciter les leaders religieux de Kiota, koygolo et harikanassou qui ont brillamment partagé les informations essentielles avec la population.

Toutefois, il a adressé ses vifs remerciements à l’endroit de cette population qui s’est montrée compréhensive face au dispositif de lavage des mains.

Un peu partout, a –t-il ajouté, des bonnes volontés ont confectionné des bavettes, notamment les ressortissants et le prix de vente reste tel qu’il a été défini par l’Etat.

En ce qui concerne la création du poste de contrôle de l’hôpital, on y trouve deux gendarmes qui enregistrent les heures des visites et un agent de santé qui contrôle la température de tout celui qui entre au district sanitaire.

C’est de cette façon que nous renforçons la prévention de la pandémie et le respect des mesures édictées par les plus hautes autorités du pays, renchérit-il.

Aussi, le port de bavette a été imposé à tout celui qui entre à l’hôpital.

C’est pour ainsi dire que les autorités départementales et sanitaires de Boboye ont mis le paquet pour réussir la prévention de la pandémie, car, faut-il le préciser, aucun cas n’a été détecté dans la localité.

La communication a été de mise dans toutes les différentes interventions où la population a fait preuve de réceptivité.

Il faut aussi noter que des débats en haoussa, Zarma, français et en peuhl sont animés pour renforcer le niveau d’information de la population.

Docteur Farouk Manzo de déclarer que plusieurs fois, la communauté fait appel aux agents de santé lorsqu’ils constatent des tels signes ou symptômes.

Puisque c’est la surveillance qui permet d’avoir des cas suspects, aussitôt informés les agents de santé font le test qui a toujours été négatif.

Issa Moussa & Mahamadou Salaou

 


31/05/2020
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La Commune rurale de Kargui Bangou: Un bon exemple de développement à la base

Présentation de la Commune

 

La commune rurale de Kargui Bangou, fait partie des 11 communes du département de Dosso.

Elle est limitée à l’Est par Guéchemé, Kara-kara et Zabori, à l’ouest par Tessa et Gorou Bankassam, au Nord par Tombokoirey et Sakadamna et au sud par la commune rurale de Dioundiou.

Elle couvre une superficie de 791 kilomètres carré et sa population est estimée à 45 304 habitants selon le 4éme Recensement Général de la Population et de l’Habitat de 2012.

Cette population est majoritairement composée des Djerma, mais il y a aussi des haoussa, trois (3) tribus peulh et un campement touareg.

L’on compte, par contre, 65 villages administratifs rattachés à la commune rurale de Kargui Bangou.

Une croissance économique qui est participative

A l’instar de toutes les collectivités territoires, les sessions ordinaires et extraordinaires se tiennent régulièrement sous la présidence du Maire Lawali Bawa, en présence de 13 conseillers municipaux dont une femme.

En termes de développement à la base, la commune rurale de Kargui Bangou constitue un bon exemple pour même des communes urbaines. C’est d’ailleurs surprenant de voir une telle collectivité de monde rural se débattre de tous les défis du moment: du taux de fréquentation scolaire jusqu’à l’implication des ressortissants dans le construction de la commune, Kargui Bangou occupe une place de choix dans le cadre de paiement et de recouvrement des taxes, contrairement à bien des communes qui préfèrent se morfondent croyant à l’incapacité de s’en acquitter.

Avec 6 Centres de santé intégrée, 8 cases de santé, un complexe scolaire d’enseignement général, 7 collèges d’enseignement général, 81 écoles primaires franco Arabe, 63 écoles primaires traditionnelles, un centre de formation aux métiers et un marché hebdomadaire, cette commune est en avance sur les autres du même statut.

En effet, il faut souligner que les ressortissants des villages de Kargui Bangou n’ont pas lésiné sur les moyens lorsqu’il fallait construire des CSI ou équiper des cases de santé.

C’est le cas du village de Toulmay où la case de santé a été érigée en CSI grâce aux efforts de ses dignes fils.

A walio Koira, c’est grâce à l’appui d’un ressortissant que le centre de santé intégrée a été construit.

Dans le chef-lieu de la commune, il y a deux CSI et trois autres se trouvent dans les villages de Tchangala, Babadey et Goumandey Seyni.

Il faut donc noter que cette population est valablement servie lorsqu’il s’agit des services sociaux de base qui sont la santé et l’Education, pas surprenant qu’ils se mettent en règle vis à vis de la fiscalité.

Au niveau primaire, les spécialistes parlent de 10 010 élèves qui sont assidus et qui sont repartis dans les écoles préscolaires, Primaires Franco-Arabe et écoles primaires traditionnelles.

Ces chiffres, selon les mêmes spécialistes, représentent un taux de fréquentation de 65%, ce qui prouve que les parents d’élèves jouent pleinement leur rôle.

A rappeler aussi que la scolarisation des filles est assurée jusqu’à 49%, près de la parité qui est de 50% alors que le niveau national est à 48%.

Par ailleurs, la population de la commune rurale de Kargui Bangou n’investit pas seulement dans l’éducation et la santé, elle accompagne aussi la gouvernance locale avec un fort taux de paiement des taxes et impôts.

En 2019, sur une prévision de 14 129 500 FCFA, le montant mobilisé est de 10 .250. 800 FCFA, soit un taux de recouvrement annuel de 72,54%, selon le receveur municipal Monsieur Abdoul Moumouni Daouda.

Selon le Maire Lawali Bawa de Kargui Bangou, la campagne agricole 2019 n’a pas été totalement satisfaisante, c’est ce qui explique cette différence d’avec l’année antérieure (2018) où la Mairie a recouvré un peu plus de 11 millions.

Mais dans quelles conditions se fait cette mobilisation des ressources internes ?

D’abord par le biais des chefs des villages, a répondu le Maire tout en précisant que ces derniers sont classés et récompensés chaque année en fonction de leur capacité de mobilisation.

Lawali Bawa, le président du conseil municipal de la commune rurale de Kargui Bangou, affirme que les 10 meilleurs chefs des villages sont récompensés et honorés devant leurs pairs à l’occasion d’une cérémonie qui leur est dédiée.

Il nous a également confié que le plus souvent, le chef du village de Goumandey Seyni vient en tête de la lice et que dans cette localité précise il n’y a jamais eu d’arriéré en termes de taxe municipale.

L’autre méthode, la moins souple et la plus couteuse, consiste à effectuer une mission à l’intérieur de la commune envue de collecter la dette fiscale.

Le receveur municipal est accompagné, dans cette mission, par des éléments des forces de défense et de sécurité pour amener les retardateurs à s’acquitter de leurs obligations fiscales.

Par contre, il ne s’agit pas de toutes les taxes que la population paie, a indiqué Abdoul-Moumouni Daouda, le receveur municipal de Kargui Bangou.

Ainsi, il a cité d’autres qui sont : la taxe sur les charrettes, la taxe sur les moulins, la taxe d’abattage.

Ces taxes sont difficiles à recouvrer dès lors que la population n’a pas été sensibilisée par rapport à ça, renchérit-il.

Il poursuit que même sur le marché de Kargui Bangou, ou à Bolbol, l’agent communal de l’élevage n’arrive pas recouvrer un seul sou de cette taxe d’abattage.

Ceux de Bolbol ont promis de payer cette taxe une fois que l’aire d’abattage sera réalisée.

En ce qui concerne le Marché Hebdomadaire de Kargui Bangou, il est animé tous les Mercredis depuis plus de 40 ans, devenant ainsi un carrefour régional d’échanges commerciaux.

La Mairie recouvre la taxe sur le marché, la taxe de présentation et d’identification concernant le bétail.

Néanmoins, les recettes issues du marché hebdomadaire de Kargui Bangou sont importantes pendant la période de récoltes (Octobre-Novembre –Décembre) et qu’à partir du mois de Mai jusqu’en septembre il y règne une certaine morosité économique, a indiqué le receveur.

Ce marché, dit-il, a besoin d’être reconstruit de façon moderne pour permettre une meilleure mobilisation de ressources financières.

Enfin, il convient de dire que la commune rurale de Kargui Bangou donne l’impression d’un développement socio-économique, mais l’Etat doit appuyer davantage cette politique participative et d’actions citoyennes qui, selon des sources, constituent les éléments de base pour une urbanisation de la zone rurale.

Issa Moussa

 

M.Lawali Bawa le Maire de la Commune rurale de Kargui Bangou

M.Lawali Bawa le Maire de la Commune rurale de Kargui Bangou


31/05/2020
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Interview de la PDG de la Fondation MERCK : voici comment Docteur RASHA KELEJ s'est fait répertorier parmi les 100 personnes les plus influentes d"Afrique

 

NIGER TIMES : Bonjour Docteur, nous tenons tout d’abord à vous féliciter d'être l'une des 100 personnes les plus influentes en Afrique. Pouvez-vous nous dire quelle était la raison de votre sélection ?

Dr RASHA KELEJ : Bonjour. Je suis très fière d'être répertoriée parmi les 100 Africains les plus influents de 2019. Cette reconnaissance est très importante pour moi et pour la Fondation Merck car elle reconnaît mes efforts, les efforts de mon équipe pour autonomiser les femmes infertiles et travailler intensément à éliminer la stigmatisation liée à l'infertilité grâce à notre campagne historique « Merck Plus Qu'une Mère », qui vise à autonomiser les femmes infertiles à travers l'accès à l'information, l'éducation et le changement de mentalité.

Grâce à ce mouvement, nous avons réussi à initier un changement culturel pour dé stigmatiser l'infertilité à tous les niveaux : en améliorant la sensibilisation, en formant des experts locaux dans les domaines des soins de la fertilité et des médias, en renforçant le plaidoyer en coopération avec les Premières Dames Africaines et les femmes leaders et en aidant les femmes sans enfant à créer leur propre petit commerce. Il s'agit de donner à chaque femme le respect et l'aide qu'elle mérite pour vivre une vie épanouissante, avec ou sans enfant.

NIGER TIMES : La Fondation Merck est partenaire de la Première Dame du Niger depuis 2017, Hajia Aissata Issoufou qui est l'Ambassadrice de Merck Plus Qu'une Mère et dont le vœu est d’autonomiser les femmes infertiles au Niger. Pouvez-vous nous en dire plus sur vos programmes ensemble et avez-vous fait quelque chose ensemble pour lutter contre le coronavirus dans ce pays ?

Dr RASHA KELEJ : Nous travaillons en étroite collaboration avec la Première Dame du Niger, S.E. Madame AÏSSATA ISSOUFOU MAHAMADOU, également Ambassadrice de Merck Plus Qu'une Mère depuis 2017. Nous avons parcouru un long chemin depuis ce temps. Ensemble, Son Excellence et les Ministères de la Santé, de l'Éducation, de l'Information et de la Communication, nous avons travaillé pour briser la stigmatisation liée à l'infertilité dans le pays et pour renforcer les capacités de soins de santé équitable et de qualité.

Nous avons inscrit de nombreuses femmes infertiles à notre projet « Empowering Berna » pour leur créer de petits commerces et les former pour qu'elles puissent générer un revenu mensuel stable. Nous nous engageons pleinement à soutenir davantage de femmes sans enfant grâce à la campagne Merck Plus Qu'une Mère.

Je suis très fière de vous dire que dans le cadre de la campagne « Merck Plus Qu'une Mère », la Fondation Merck est entrée dans l’histoire en offrant une formation en soins de fertilité à 3 candidats, qui ont été les premiers experts en soins de fertilité au pays.

De plus, la Fondation Merck a formé 3 candidats dans la spécialité oncologie et un autre candidat suit actuellement la formation. En outre, 3 candidats ont suivi le Cours de Master sur la prise en charge du diabète, dans le cadre du Projet points Blue du Diabète de la Fondation Merck.

Nous nous engageons à former plus de médecins nigériens dans les domaines de la fertilité, du cancer et du diabète.

D’ailleurs, nous avons organisé la Formation des Médias sur la Santé au Niger, à laquelle ont assisté des journalistes et les étudiants en journalisme travaillant pour la presse écrite, la télévision, la radio et Presse en ligne afin de leur permettre de comprendre les problèmes d'infertilité dans les communautés africaines et d'apprendre les meilleures pratiques médiatiques pour couvrir ces sujets.

Dans le cadre de notre projet « Eduquer Linda » en partenariat avec la Première Dame du Niger, nous avons soutenu l’éducation des jeunes filles afin de les aider à réaliser leurs rêves.

En ce qui concerne le scénario actuel, nous comprenons que le confinement du Coronavirus a très durement touché les travailleurs journaliers et les femmes. Nous avons établi un partenariat avec S.E. AÏSSATA ISSOUFOU MAHAMADOU, La Première Dame du Niger pour les soutenir en leur donnant des denrées alimentaires.

En outre, nous avons créé des Prix de Reconnaissance des Médias « Restez à la Maison » en partenariat avec la Première Dame du Niger pour les journalistes afin de les sensibiliser sur la façon de rester en sécurité et de rester en bonne santé physique et mentale pendant le confinement due au coronavirus.

NIGER TIMES : vous n’êtes pas sans savoir que le confinement dû au Coronavirus a eu un impact différent sur les personnes à travers les nations. Que faites-vous à ce sujet dans d'autres pays ?

Dr RASHA KELEJ : Comme mentionné précédemment, le confinement pour lutter contre le coronavirus a très durement touché la plupart des travailleurs occasionnels et journaliers. Par conséquent, la Fondation Merck a décidé de soutenir la stratégie des gouvernements africains pour sauver des vies et les moyens de subsistance des populations dans le but de l'intégrer dans la stratégie de combat COVID-19. Outre le Niger, nous faisons des dons en Égypte, au Ghana, en RDC Congo, au Zimbabwe, au Malawi et au Libéria pour soutenir jusqu'à 1000 familles pauvres dans chacun des pays dans le but de sauver les moyens de subsistance de milliers de familles dans le cadre de l’initiative « Séparé mais Connecté » de la Fondation Merck. Pour cela, nous avons également établi un partenariat avec les Premières Dames du Ghana, de la RDC Congo, du Zimbabwe, du Malawi et du Libéria.

Nous nous concentrons particulièrement sur les femmes en Afrique en ce temps du coronavirus, car la pandémie a entraîné une augmentation horrible de violence contre les femmes. Les femmes et les filles courent un risque plus élevé de violence domestique en raison des tensions accrues au sein du ménage. Beaucoup de ces femmes sont actuellement prises au piège avec leurs agresseurs, ont du mal à accéder aux services de soutien, elles sont seules et souffrent en silence. Par conséquent, la Fondation Merck en partenariat avec les Premières Dames Africaines soutient les travailleurs occasionnels avec un accent particulier sur les femmes dans le cadre de notre campagne phare « Merck Plus Qu'une Mère ».

NIGER TIMES: Avez-vous entrepris d’autres initiatives pour intensifier la sensibilisation sur le confinement ?

Dr RASHA KELEJ : En effet, nous avons créé des Prix de Reconnaissance des Médias « Restez à la Maison » en partenariat avec les Premières Dames Africaines du Ghana, du Nigéria, de la République Démocratique du Congo (RDC), du Malawi, de la Namibie, du Niger, de la Guinée Conakry, du Burundi, de la République Centrafricaine (RCA), le Tchad, le Zimbabwe, la Zambie, la Gambie, le Libéria, le Congo Brazzaville, l'Angola, le Mali, le Mozambique, et le Nigéria pour sensibiliser sur la façon de rester en sécurité et de rester en bonne santé physique et mentale pendant la lutte contre le coronavirus et pour encourager les médias à sensibiliser nos communautés à soutenir les agents de santé qui sont aux première plan de la réponse COVID-19 - en fournissant des traitements et des soins de haute qualité et respectueux, il renforcera également leurs efforts considérables pour mener un dialogue communautaire afin de répondre aux craintes et aux questions.

Enfin, nous avons également lancé un livre de contes pour enfants intitulé « Faire le bon Choix » en partenariat avec les Premières Dames Africaines pour sensibiliser le public au sujet du coronavirus et sur les moyens de s'en protéger et leur enseigner également l'importance de l'honnêteté, de la loyauté et du travail acharné.

NIGER TIMES : Parlez-nous de votre partenariat avec les Premières Dames Africaines et du travail que vous avez accompli dans le cadre de la campagne Merck Plus Qu'une Mère.

Dr RASHA KELEJ : Je suis très fière que les Premières Dames de 18 pays, dont le Botswana, le Burundi, la RCA, le Tchad, le Congo Brazzaville, la RD du Congo, la Gambie, le Ghana, la Guinée Conakry, le Libéria, le Malawi, le Mozambique, la Namibie, le Niger, le Nigéria, la Sierra Leone, la Zambie et Zimbabwe se soient associées à la Fondation Merck. Elles dirigent et exécutent des initiatives dans leurs pays respectifs en tant qu'Ambassadrices de Merck Plus Qu'une Mère afin d’autonomiser les femmes infertiles et briser la stigmatisation autour de l'infertilité. Cela en dit long sur le travail que nous faisons. Mais, sachez que dans le cadre Merck Plus Qu'une Mère, nous avons fourni une formation pratique à des candidats d'Afrique et d'Asie pour établir une plate-forme de spécialistes de la fertilité et de l'embryologie. A l’heure, la Fondation Merck a fourni à plus de 180+ candidats, une formation clinique et pratique pour des spécialistes de la fertilité et des embryologistes dans plus de 35 pays à travers l'Afrique et l'Asie tels que : Bangladesh, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Tchad, RCA, Côte d'Ivoire, RDC, Congo Brazzaville, Éthiopie, Ghana, Guinée, Kenya, Malaisie, Libéria, Mali, Myanmar, Namibie, Népal, Nigéria, Niger, Philippines, Russie, Rwanda, Sénégal, Sierra Leone, Sri Lanka, Gambie , Togo, Tanzanie, Ouganda, Zambie et Zimbabwe.

En outre, la Fondation Merck a également soutenu la création des premiers centres publics de FIV au Rwanda, en Éthiopie et en Ouganda.

Il est très important d'autonomiser les femmes infertiles en leur offrant un traitement afin qu'elles puissent avoir des enfants dans le cadre de leurs droits humains. Mais pour ceux qui ne peuvent plus être traités, l'initiative « Empowering Berna » de Merck Plus Qu’une Mère aide à les former à créer leur propre petit commerce afin qu’elles puissent être indépendantes et reconstruire leur propre vie.

Nous avons également travaillé avec des chanteurs locaux, des cinéastes, des partenaires médiatiques et des créateurs de mode pour pouvoir sensibiliser les populations afin de briser la stigmatisation liée à l'infertilité.

Grâce à ces initiatives, nous souhaitons sensibiliser nos communautés au fait que les femmes sont plus que les mères et les hommes plus que les pères. De plus, il faut à la fois un homme et une femme pour avoir un enfant.

Nous organisons des Prix de Reconnaissance des Médias « Merck Plus Qu’une Mère » en Afrique depuis 2017 ; de reconnaître et d'apprécier les journalistes professionnels qui ont produit des articles précis, instructifs et convaincants sur l'infertilité, les femmes ou les couples infertiles. De plus, une Formation des Médias sur la Santé « Merck Plus Qu’une Mère » a été organisée dans de nombreux pays africains, dont le Niger, pour aider les journalistes à comprendre le problème de l'infertilité dans les communautés africaines et à apprendre les meilleures pratiques médiatiques pour couvrir ces sujets et sensibiliser la population en suivant les normes internationales du reportage et de l'éthique des médias.

Nous avons produit et lancé plus de 20 chansons avec des chanteurs célèbres du Burundi, du Ghana, du Rwanda, du Kenya, de la Sierra Leone, de la Zambie et de la Gambie pour sensibiliser sur l'infertilité masculine et pour briser la stigmatisation autour de l'infertilité en Afrique. De plus, c'est aussi un honneur pour nous d'avoir la Première Dame du Burundi, S.E. Denise Nkurunziza et le Président du Libéria, S.E. George Weah fait leurs propres chansons pour notre campagne. Cela démontre leur engagement envers notre campagne.

Nous avons également lancé l'histoire des enfants dans les pays africains. L'histoire a été adaptée et lancée dans l'école élémentaire de nombreux pays africains avec un message de leur Première Dame respective, en tant qu'Ambassadrices de Merck Plus Qu'une Mère et un message spécial de moi en anglais, français et portugais. Et les noms et récits locaux ont été adaptés pour chaque pays. Le livre de contes pour enfants met l'accent sur les valeurs familiales fortes de l'amour et du respect dès le plus jeune âge, ce qui permettra d'éliminer la stigmatisation liée à l'infertilité et la violence domestique qui en résulte à l'avenir.

Issa Moussa

Propos recueillis grâce un questionnaire envoyé par

NIGER TIMES à la PDG de la Fondation MERCK

 

 

Photo de la première dame du NIGER Hajia Aissata Issoufou prise avec la PDG de la fondation MERCK Docteur RASHA KELEJ

Photo de la première dame du NIGER Hajia Aissata Issoufou prise avec la PDG de la fondation MERCK Docteur RASHA KELEJ

Docteur Rasha Kelej PDG de la Fondation MERCK

Docteur Rasha Kelej PDG de la Fondation MERCK

Photo de famille Docteur RASHA KELEJ avec les Premières dames d'Afrique

Photo de famille Docteur RASHA KELEJ avec les Premières dames d'Afrique


31/05/2020
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Pas de célébration de fête de ramadan pour la dernière promotion DAP CEG Ceux de Dosso seraient les seuls à ne pas être payés !

 

Les DAP CEG ou professeurs de CEG ne seront pas payés avant la fête de l’Aïd El Fi tir, c’est ce que rapporte Siddo Illiassou, le vice-président du comité de suivi de la 7ème promotion DAP CEG.

Selon lui, ses camaradent attendent les avances sur salaire depuis le début du carême et grande fut leur surprise de voir leur situation perdurer même avec l’introduction des autorisations dépenses au niveau de la trésorerie régionale de Dosso.

Qu’est-ce qui bloque ce paiement des avances sur salaire ?

Depuis leur mise à disposition des services des enseignements secondaires, ces pères de familles n’ont jusque-là perçu aucun sou, même pour affronter les dépenses quotidiennes pendant le mois de ramadan, encore moins pour préparer la fête de ramadan.

Pourtant, la région de Dosso fait partie des premières à recevoir l’autorisation de dépense concernant ces enseignants.

Faut-il comprendre que tout est bloqué à la trésorerie régionale ?

Selon des sources proches de la trésorerie de Dosso, il manquait de liquidité pour pouvoir satisfaire ces enseignants et qu’à la semaine qui suit, tout ira normalement.

Cependant, Nos autorités en place doivent prendre leurs responsabilités, en tant que garants du système éducatif car il faut reconnaitre que le gros du travail se fait par ces professeurs CEG.

Faudrait-il qu’ils travaillent plusieurs mois sans être payé ?

Affaire à suivre

 

Mahamadou Salaou

 


22/05/2020
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